ARTS & MARINE Antiquités - Objets Maquettes Bateaux Tableaux Peintres - antiquaire Saint Malo Bretagne Philippe NEVEU Expert en tableaux et Objets d’art – Antiquaire de marine à Saint Malo Bretagne France ACHAT VENTE : Antiquités, Objets d'art et marine, Tableaux et Peintures, Maquettes de bateau, Jouets - Saint Malo, Bretagne EXPERTISE Tableaux anciens, Objets d'art, Objets de marine (Biens mobiliers) Inventaire partage succession contrat assurance - Saint Malo Bretagne Saint malo - Dinard : Nautisme, marées, météo, régates, musées
Catalogue général - LISTE des antiquités de marine et objets de bateau, jouets, maquettes anciennes, tableaux, peintures, écoles bretonnes
Maquettes et demi-coques de chantier, maquettes de compagnie, maquettes d'arsenal - Antiquités - Maquettes anciennes bateaux
Ex-voto, maquettes de marin, dioramas, maquettes de ponton, maquettes anciennes de bateaux, bateau bouteille. Documentation Arts et Marine Antiquités
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Maquettes art populaire - Documentation
INTRODUCTION
L’art populaire résulte des us et coutumes de communautés. Chaque communauté possède sa culture, ses croyances, son fonctionnement. Chacun des membres de la communauté a, en propre, son inspiration, son savoir faire et ses goûts. Travaux individuels emprunts d’une identité collective, tel est l’origine et le caractère spécifique à chacune des réalisations qui relève de cet art.

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Maquettes de marin
Les marins constituèrent une grande communauté qui naturellement développa un art et des pratiques qui lui furent propres comme celle de fabriquer des maquettes sous toutes ses formes : bateaux en bouteille, dioramas, maquettes navigantes et maquettes statiques.

Cette activité, dont ne connait pas l’origine, prit de l’essor à partir des années 1800, avec le développement des traversées régulières transocéaniques à bord des grands voiliers.
Le fonctionnement du bord faisait que, lorsqu’ils n’étaient pas de quart, les marins disposaient de temps libre qu’il fallait occuper et, comme les traversées pouvaient durer plusieurs mois, au global sur la durée d’un voyage, ils disposaient de beaucoup de temps. Il y avait donc conjonction entre le temps dont ils disposaient et le temps qu’il leur fallait pour réaliser de tels ouvrages. Ils s’occupaient les mains, oubliaient le sort qui était le leur, leur esprit s’évadait, ils se délassaient.
Il ne leur fallait que peu de matériaux qu’ils trouvaient pour la plupart à bord et qu’ils embarquaient pour le reste (fils, aiguilles, perles, …). Quant à l’outillage, il était des plus limités, leur couteau bien aiguisé était le principal, vrilles et râpes étaient accessoires.
Au-delà du temps, de la persévérance et du goût qu’il leur fallait, cette occupation ne leur coûtait rien et de plus était des plus gratifiantes, quand rentrés à terre, ils présentaient leurs œuvres aux proches qui avaient attendu leur retour. Il y avait de la fierté et de l’étonnement aussi peut-être à avoir réalisé de si beaux objets. Il y avait de la satisfaction à montrer que l’on s’était amélioré depuis le précédent voyage. Si à bord la stimulation et l’entraide entre marins étaient de mise, le meilleur des encouragements passait à travers les yeux de ceux qui appréciaient leurs réalisations et s’interrogeaient encore sur leur talent et le comment des ces travaux si fins, exécutés par des hommes généralement si rudes.
En mer, ils ne disposaient d’autres horizons que le bout du beaupré de leur voilier et d’autres modèles que celui de leur bateau auquel, par la force des choses, ils étaient attachés au sens propre comme au sens figuré. C’est ainsi, qu’à bord, ils représentèrent essentiellement le voilier sur lequel ils étaient embarqués.
Le peu de place dont ils disposaient pour ranger leurs ouvrages, généralement contre la paroi de leur bannette, fit que les maquettes réalisées à bord étaient de taille modeste et ne dépassaient généralement pas le mètre. Il leur fallait également les protéger des aléas inhérents à de tels rangements, c’est ainsi que l’on explique la raison d’être des dioramas muraux. La boite dans lequel le bateau était présenté lui servait initialement de boite de rangement et donc de protection.
Certaines réalisations plus ambitieuses, plus complexes et plus fragiles encore pouvaient être assemblées et finalisées de retour à terre. A terre, les marins se ménageaient de véritables temps libres, tout comme la vie du bord le leur donnait. Les habitudes étaient ancrées. Les marins continuèrent ainsi, entre les embarquements et jusqu’à leurs vieux jours, à fabriquer pour s’occuper, mais aussi pour retrouver la solitude qui fut longtemps leur compagne, les maquettes des bateaux qui furent partie intégrante de leur vie.
S’ils étaient gréeurs, les gréements pouvaient être plus finement réalisés que ceux faits par les charpentiers du bord et à contrario ces derniers pouvaient plus finement sculpter les carènes que ne le faisaient les gréeurs. Tout ceci n’est que plausible hypothèse et bien maigre signature que celles laissées par ces marins restés le plus souvent anonymes. Si elles étaient signées, paroxysme de la pudeur, elles pouvaient l’être, dans des endroits à jamais cachés, sur de petits morceaux de papier leur servant à caler les pieds de mâts en fond de cale.

Cette pratique déclinera progressivement, sans jamais véritablement s’éteindre complètement, en même temps que disparurent dans les années 1920 - 1930, les grands voiliers. Naviguer sur les vapeurs était tout autre, l’esthétique des bateaux aussi, les bateaux n’étaient plus à voiles, ils étaient plus surs, les traversées étaient plus courtes et moins aléatoires, les bateaux moins sacralisés. Les temps avaient aussi changé, les maquettes étaient tombées quelque peu en désuétude.

A ce jour, en présence d’une maquette pour peu qu’elle réponde à certains standards et pour peu que l’on ait pu certifier de son ancienneté, il nous est possible d’affirmer, dans presque 100% des cas, qu’il s’agit d’un véritable travail de marin. Nous précisons que sous ce vocable nous avons intégré le travail des gardiens de phare, qui eux aussi disposaient de beaucoup de temps, avaient à s’occuper, connaissaient parfaitement les bateaux pour les voir passer sous leur feux ce qui d’ailleurs constituait une de leurs seules distractions et la seule ouverture sur le monde extérieur. Ces gardiens de phare n’étaient-ils pas d’ailleurs les marins de vaisseaux immobiles ?
Reportons nous au 19ème siècle, à l’époque où la sédentarité des populations était de fait. Qui d’autres que les marins pouvaient avoir l’intérêt, trouver le temps, avoir le goût et la satisfaction de fabriquer des maquettes de bateaux ? Qui pouvaient connaitre du « Joliette » de la « Société des Voiliers Marseillais », trois mâts barque parmi « 1000 », les caractéristiques exactes de son gréement, les formes de sa coque, sa figure de proue, son plan de pont, ses marques et pavillons ? Véritablement pas grand monde pour ne pas dire personne si ce ne sont les marins qui l’avaient à l’époque côtoyé de très près.

Ces maquettes de marins constituent un véritable patrimoine qui est véritablement unique, tant nous ne retrouvons pas dans d’autres communautés libres d’expression un tel phénomène d’une aussi grande importance. Les paysans, les forgerons, les cochers-chauffeurs représentèrent-ils sous quelque forme que ce soit leurs charrettes à bras, leurs soufflets, leurs fiacres ?

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Maquettes de pontons
Une autre communauté remarquable est celle, des marins français prisonniers des Anglais au tournant du 18ème et du 19ème siècle.
Ils étaient incarcérés sur les pontons, anciens vaisseaux désarmés, mis à l'échouage sur les côtes sud de l’Angleterre. Cette population, constituée de marins de tous rangs, réalisa, dans des conditions de vie épouvantables et à grande échelle des maquettes désormais communément appelées "Maquettes de ponton".
On ne connait véritablement pas l’origine de cette pratique, mais elle constitue par son ampleur un véritable phénomène social. Les maquettes étaient réalisées, contre maigres rétributions, sur commande et à la demande des Lords et autres notables. Les rémunérations perçues leur permettaient d’améliorer l’ordinaire.
Ces maquettes, réalisées par des français, comble de l’humiliation, étaient faites à la gloire du peuple anglais, elles représentaient les plus beaux vaisseaux de la « perfide Albion », ces bateaux qui justement les avaient peut être capturés.

Il y eut deux types de réalisation celles qui furent faites pour le principal en buis et celles qui furent faites en os. Pour ces dernières les coques étaient en bois, bordées de plaques d’os pointées. Tout le reste était en os de bœuf, faut-il le préciser, et pour quelques pièces seulement en ivoire, les cordages étaient cordés en lin et les plus fins étaient en cheveux.
Ces maquettes pouvaient être présentées sur des socles et dans des boites très élaborés, marquetés de paille, d’ébène, d’ivoire, rehaussés de perles, et de clinquants de couleur.
Les compétences requises et la somme de travail que représentaient l’exécution de telles maquettes, firent que nombre de prisonniers était amené à travailler sur une même maquette. Cela procédait d’une véritable et complexe organisation collective ou le savoir faire de chacun conjugué à celui des autres était requis.
Certaines réalisations furent d’une finesse et d’une élégance extrême, elles étaient alors, et le sont toujours, considérées comme de véritables chefs d’œuvre représentant au plus haut l’art populaire.

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Maquettes Dieppoises
Dieppe, fut un grand port ivoirier. Après avoir appréhendé ce qu’était le travail de l’ivoire, les artisans dieppois qui s’étaient établis sur le port, se mirent, une fois leur art maitrisé, à fabriquer de très fines et délicates maquettes de cotres, de lougres et de trois mâts. Les maquettes étaient petites, les coques, sculptées dans un seul bloc d’ivoire, ne dépassaient pas généralement 10 cm de long. De manière extraordinaire, tout était fait d’ivoire : mâts, voiles, canons, marins sur le pont et même les cordages dont les plus fins ne faisait que deux dixième de millimètre. Ces maquettes d’une extrême fragilité étaient généralement présentées sur un socle de bois noirci et étaient protégées par une cloche en verre.
Voir article connexe : Le bord de mer – Ivoire

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Maquettes décoratives - Reproductions
Quelques soient la qualité du travail, l’origine et la qualité des plans, seules les maquettes qui ont été faites du temps des bateaux qu’elles représentent ont un intérêt patrimonial. C’est de celles-ci et rien que de celles-ci dont nous parlons ici. Chargées d’émotions, elles sont le reflet d’une époque, d’une vie faite de joies et de souffrances. De leur côté, les maquettes "historiques" faites par les maquettistes contemporains ne reflètent que la peine qu’ils ont eu à les fabriquer, elles sont néanmoins grandement estimables ce que ne sont pas les maquettes contemporaines faites dans les iles des quatre coins du monde.

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DIORAMAS
Les dioramas sont des représentations en situation et en volume de modèles, en d’autres termes, des reconstitutions de scènes.
Ils pouvaient être, et de manière non exhaustive, religieux, champêtres, urbains, maritimes.
Les dioramas maritimes pouvaient donc représenter des scènes de port, de pêche, de bateaux au mouillage, de bateaux navigants par exemple.

Sans compter les dioramas en bouteille qui sont traités au chapitre ci-dessous, il existe deux grands types de diorama : les dioramas muraux et les dioramas sous vitrine à poser. Ce sont typiquement des travaux de marin.

Les dioramas muraux étaient faits pour être accrochés, comme le sont les tableaux, aux murs. Ils étaient généralement faits d’une boite en bois dont il manquait le couvercle à la place duquel il y avait un cadre et une vitre pour protéger la composition. La composition classique était de représenter un bateau, objet même du diorama, et éventuellement de plusieurs autres petits bateaux et si tel était le cas figurait souvent un bateau pilote.
Outre le souci esthétique recherché par la présence d’un autre voilier plus petit permettant aussi d’évaluer les échelles de proportion, la présence du bateau pilote représentait symboliquement le retour attendu et espéré.
Les voiliers étaient représentés par beau temps, toutes voiles dessus. La encore, le souci d’esthétique prévalait car par grand vent il aurait fallu amener de la toile. La composition en aurait été moins gracieuse et moins bien équilibrée. Mais au-delà de ces considérations artistiques, les marins étaient superstitieux et ils ne cherchaient pas à s’attirer quelques foudres en représentant le bateau et l’équipage à la peine. Leur vœu le plus cher était de marcher sous brise modérée, toutes voiles gonflées, à vive allure dans la direction du port où on les attendait.

Les voiles étaient le plus souvent en bois. Les bateaux reposaient sur des mers peintes en bois sculpté, en mastic modelé à la forme de la houle et des vagues. Un phare, des fortins pouvaient enrichir la composition. Au fond de la boite le ciel était peint, une côte, des amers, des voiliers pouvaient l’être aussi.
Enfin les bateaux étaient présentés soit entiers soit coupés par leur moitié comme le sont les demi-coques, étant précisé qu’ils étaient, dans ce cas, plus courants que les premiers.
Dans certaines régions de France, ces dioramas muraux portaient le nom de "germaine" sans que l’on ne sache en déterminer la raison.

Les dioramas sous vitrine étaient faits pour être posés sur un meuble. Les vitrines à structure en bois étaient vitrées sur toutes les faces ou non, dans ce cas le fond et le ciel étaient constitués de planches peintes. Les bateaux représentés l’étaient en entier. Les bateaux étaient à sec de toile au mouillage ou en route. Les voiles pouvaient être en bois, en papier, en métal et beaucoup plus rares en peau de vessie de porc. Les mers étaient en bois, en mastic, mais aussi en crin de cheval ou en fibre végétale sur lequel il était déposé un lourd apprêt lui-même peint.
Ces dioramas dans leur forme la plus simple pouvaient être réalisés à bord. Pour ceux qui étaient beaucoup plus fins et complexes, tant sur le plan de la composition que celui des vitrines, si le travail préliminaire pouvait être fait à bord, ils ne pouvaient être réalisés ou finalisés qu’à terre.

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BATEAUX EN BOUTEILLE
Les bateaux en bouteille sont, à l’origine, des travaux typiquement de marin. Il en fut néanmoins fabriqué de manière artisanale et vendu dans les bazars du bord de mer dans la période 1920 – 1950. Plus chargés et plus clinquants, pour des raisons commerciales, que ne l’étaient ceux des marins qui étaient d’une grande sobriété, ils étaient souvent de véritables petits dioramas représentant le port et ses constructions au devant de laquelle était positionné un bateau généralement à moteur. Une étiquette apposée sur le verre, dès lors souvent soustraite pour renforcer la confusion avec les travaux de marin, précisait le lieu où les estivants les avaient achetées.

Les marins utilisèrent toutes sortes de bouteilles en verre (verre soufflé – verre coloré ou non – de section ronde, carrée ou rectangulaire) ayant contenu un quelconque breuvage. Les techniques de fabrication des bouteilles et les formes et marques qui peuvent les caractériser permettent de ne pas antidater les réalisations. Ils utilisèrent aussi des flacons de médecine, de parfum, et d’alcool en cristal.
Bouteilles et flacons étaient tous fermés d’un bouchon de liège ou de leur bouchon de cristal afin de protéger les bateaux de la poussière. Les bouchons pouvaient être cachetés de cire et ornementés d’un nœud de tête de turc ou d’un bonnet de laine ou de coton fait au crochet.
Les bouteilles reposaient sur un socle plus ou moins travaillé.
Pour des raisons techniques de montage du gréement, les voiliers étaient toujours positionnés « cul premier » ce qui signifie que les étraves étaient toujours tournées ver le goulot.
Pour qu’ils soient maintenus en position, les bateaux étaient enfichés dans une mer en mastic adhérant elle-même au verre. Sous le mastic pouvait être positionnée une étiquette, face contre verre, une étiquette sur laquelle était éventuellement porté le nom du bateau, le nom du marin, la date, la traversée au cours de laquelle il fut réalisé.
Les coques étaient faites de bois mais pouvaient être taillées dans de l’ivoire marin. Les mâts et espars étaient faits de bois mais aussi parfois d’os d’albatros.
Les voiliers étaient présentés à sec de toile ou, comble de la difficulté, toutes voiles dehors. Les voiles étaient généralement faites de papier et les lais à la mine dessinés.
Les renvois de cordage étaient faits de nœuds (technique anglaise) ou de perles (technique Française). Cette seule caractéristique ne suffit néanmoins pas à déterminer l’origine du bateau en bouteille, tant il y eut de brassage entre les marins de différentes nationalités.
Certaines bouteilles pouvaient contenir plusieurs bateaux, dans ce cas généralement un grand voilier et un bateau pilote qui pouvait être positionné sur l’épaule de la bouteille.

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MAQUETTES STATIQUES
Les maquettes statiques sont par opposition aux maquettes navigantes des bateaux qui ne peuvent évoluer sur l’eau.
Elles sont présentées entières sur des supports par opposition au diorama dont le principe est de représenter les bateaux sur une mer simulée ou dans un environnement particulier comme celui d’une cale sèche.
Il en fut réalisé de tous types, de toutes qualités, de toutes dimensions, avec tous les matériaux possibles aussi bien pour les coques, superstructures, équipements, gréements et voiles.
Travail de marin par excellence, il est à rappeler néanmoins ici l’existence des "maquettes de ponton" et des "maquettes Dieppoises" qui elles aussi sont des maquettes statiques.

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MAQUETTES NAVIGANTES - JOUETS
Pour les Maquettes navigantes relevant de l'art populaire se reporter au chapitre traitant du sujet.
Pour les Bateaux-jouets relevant de l'art populaire se reporter aux notes de la catégorie du même nom.

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EX-VOTO
Placés dans des lieux de prière et de recueillement, les Ex-voto étaient des offrandes faites à la vierge Marie ou au Saint imploré en remerciement des grâces obtenues.

Généralement réalisés en remerciement pour s’être sorti vivant d’une fortune de mer, les Ex-voto de marins pouvaient être : plaques gravées, tableaux, maquettes de bateaux.
Rien ne distingue dans la facture un Ex-voto d’une maquette de marin qui n’en est pas un.
Pour certains qui pourraient le croire, et comme nous l’entendons assez souvent, nous précisons que tous les dioramas ne sont pas des Ex-voto.

Les seuls éléments indéniables, permettant d’identifier de manière formelle un Ex-voto, sont la présence d’inscriptions indubitables, de pieux éléments ornementaux, de systèmes de fixation pour les suspendre en hauteur comme il se faisait dans les chapelles et les églises, de brancards de procession et bien sûr de photographie d’époque permettant de reconnaitre l’Ex-voto dans son contexte.

Quant à la présence sur le marché de certains Ex-voto, elle s’explique par le fait que, il y a déjà fort longtemps, des hommes d’églises peu scrupuleux ont pu, pour se faire quelque argent, en vendre à qui voulait bien les acheter. Elle s’explique aussi par le fait qu’ils pouvaient à l’époque être déposés dans des chapelles privées de châteaux, manoirs et malouinières et qu’ils purent être vendus en toute légalité pour quelque raison que ce soit par leurs propriétaires. Enfin, bon nombre d’entre eux, dans une époque beaucoup plus récente, furent volés par des pilleurs d’églises et de chapelles. Dans ces conditions, alors qu’un Ex-voto est proposés à la vente, Il faut donc être très vigilant et obtenir toutes les garanties possibles quant à l’origine de ces pieux objets pour qu’ils ne deviennent pas, un jour, sulfureux pour qui les détient.
Voir article connexe : Tableaux et sculptures – Ex-voto

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Nautical and maritime items: Sailor model, Boat model, Ship model, Ship in bottle, Ivory model, French napoleonic prisonner of war bone model

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Diorama Vaisseau 2 ponts - Circa 1860
Diorama Vaisseau 2 ponts - Circa 1860
Bateau en bouteille - Ship in bottle
Bateau en bouteille - Ship in bottle
4 mâts barque sous voiles
Diorama bateau mural - 3 mâts carré - Circa 1900
Diorama bateau mural - 3 mâts carré - Circa 1900
Diorama sous vitrine - Vaisseau 3 ponts - 3 mâts carré - Cotre - Circa 1870
Diorama sous vitrine - Vaisseau 3 ponts - 3 mâts carré - Cotre
Circa 1870
Diorama sous vitrine - 4 mâts barque - Goëlette à hunier - Bateau pilote - Circa 1880
Diorama sous vitrine - 4 mâts barque - Goëlette à hunier
Bateau pilote - Circa 1880
Ship in bottle - Bateau en bouteille
Ship in bottle - Bateau en bouteille
Maquette statique - USS Constitution - 1878
Maquette statique - USS Constitution - 1878
Maquette navigante goëlette trois mâts à hunier
Maquette navigante goëlette trois mâts à hunier - Circa 1880
Maquette cotre de guerre - corsaire
Maquette cotre corsaire - Fin 18ème siècle
Ship diorama - Diorama de bateau
Ship diorama - Diorama de bateau
Maquette de ponton Napoleonic ship model
Maquette de ponton Napoleonic ship model
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