ARTS & MARINE Antiquités - Objets Maquettes Bateaux Tableaux Peintres - antiquaire Saint Malo Bretagne Philippe NEVEU Expert en tableaux et Objets d’art – Antiquaire de marine à Saint Malo Bretagne France ACHAT VENTE : Antiquités, Objets d'art et marine, Tableaux et Peintures, Maquettes de bateau, Jouets - Saint Malo, Bretagne EXPERTISE Tableaux anciens, Objets d'art, Objets de marine (Biens mobiliers) Inventaire partage succession contrat assurance - Saint Malo Bretagne Saint malo - Dinard : Nautisme, marées, météo, régates, musées
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Objets décorés sur le thême de la mer et de la marine
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Antiquités - Meubles de port et divers
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SOMMAIRE
COMMODES
Les commodes, dites de marine, étaient destinées plus généralement aux officiers. Elles étaient à secrétaire ou non, comportaient ou non une galerie présentoir démontable, comportaient ou non une petite armoire posée sur la commode.
Elles étaient dans la grande majorité des cas constituées de deux parties pour que chacune d'entre elles puisse être transportée chargée. Sans que ce soit une généralité, sur chacune de ses deux parties étaient fixées des poignées battantes de transport en acier, jusqu’au premier quart du 19ème, en bronze par la suite. Les commodes les plus sophistiquées pouvaient avoir leur propre coffre de transport et ce pour chacune des deux parties.
Pour ce qui est des simples commodes, chacune des deux parties comportaient des tiroirs, généralement trois tiroirs, deux petits et un grand, en partie haute, deux ou trois en partie basse. Pour ce qui est des commodes secrétaires, le secrétaire prenait toute la largeur de la partie haute de la commode ou non, dans ce cas de petits tiroirs étaient réparties d’un côté ou des deux côtés du secrétaire.
Les poignées étaient en laiton et bronze à battants, les platines elles-mêmes enchâssées dans le bois et ce pour des raisons de sécurité. Les platines des poignées durant la première moitié du 19ème pour des raisons esthétiques étaient à lumière, elles furent abandonnées après pour simplifier le travail de pose.
Elles avaient généralement des pieds en bois tournés comportant eux même une grosse vis en bois. Ces pieds pouvaient dont très facilement enlevés. Elles reposaient alors sur des patins de bois et ce afin d’isoler la commode du sol ou du pont et de la protéger ainsi de l’humidité.
Les commodes étaient toutes en bois massif, Il est rappelé que l’humidité est néfaste pour tout ce qui est placage. Les bois utilisés étaient généralement des bois exotiques, tels que l'acajou de Cuba, l'acajou du Honduras, le teck, le camphrier, utilisés pour leurs propriétés physiques mais aussi pour leurs propriétés chimiques. Ces bois ne sont, en effet, pas attaqués par les vers. Le camphrier est de plus répulsif aux insectes.
Il est à noter qu’il existe certaines commodes en chêne ou en frêne, elles sont rares, mais beaucoup moins élégantes que les autres.
Le montage des différents éléments étaient fait par queues d’aronde à plein bois pour les modèles les moins sophistiqués et à mi-bois pour les modèles les plus élaborés, la technique d’assemblage dans ce cas n’était pas visible. Il est à noter que plus les queues d’aronde sont fines plus le meuble est ancien.
Ces meubles ne comportaient que très rarement d’ornementations, elles étaient sobres, leur fonction le voulait.
Les commodes dites "Deuil de Nelson" font exception à la règle. En effet à la mort de Nelson en 1805, les officiers supérieurs se firent allouer des commodes en camphrier, bordées, en signe de deuil, d’ébène. Ces bordures pouvaient être rehaussées de filets d’ivoire marin.

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COFFRES DE VOYAGE - COFFRES DE MARIN
Les coffres de voyage étaient les bagages des passagers des navires de l’époque. Certains sont en bois recouverts de tissus enduits et cerclés de métal fabriqués par de petits artisans ou par de grands manufacturiers tel Vuiton. Ils pouvaient être en camphrier et comportaient alors coins et bordures en laiton en guise de renforts, Leur extérieur était vernis et l’intérieur laissé brut afin de conserver actives les propriétés du bois. Ils avaient généralement une plaque sur leur couvercle gravé au nom de leur propriétaire. Ces coffres en camphrier ont également été utilisés par les officiers de la marine.
Destinés à ranger tous leurs effets pour de longues campagnes de navigation, les coffres de marin, sont généralement ceux de marins naviguant au long-cours comme ceux des Terre-neuviers. Ils étaient rustiques, faits de sapin ou de pin. Leur extérieur était peint. Ils comportaient de solides poignées sur le côté fait d’un matelotage le plus souvent très finement exécuté. Le couvercle généralement bombé en renforçait sa structure, le marin pouvait donc s’assoir dessus et se trouvait calé dans le roulis. Le couvercle sur sa face intérieure pouvait être décoré d’une peinture, très souvent un portrait de bateau, exécutée par le marin lui-même. Le coffre était pour un ou deux marins, ce dernier s'appelant alors coffre à deux. Si l’intérieur des ces coffres n’était pas compartimenté, ils avaient néanmoins un petit rangement à abattant en partie haute afin de ranger les petits et précieux objets.

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COFFRES DE FER - COFFRES DE CORSAIRE
Les coffres de fer du 17 et 18ème siècle, appelés parfois coffres de corsaires ne sont pas l’apanage des corsaires. Ils servaient de coffres-forts à tous ceux, et bien sur des corsaires, qui voulaient protéger leurs biens. Ils étaient fabriqués à Nuremberg et à Tolède. Ils étaient peints pour la plus part, de motifs floraux dans la plus belle des polychromies, comportait une impressionnante serrure sur la face interne du couvercle protégée par une contre-plaque en fer forgé ajourée et ciselée de motifs divers, comme parfois de palmiers, d'ananas, de sirènes, une entrée de serrure dissimulée et une fausse entrée de serrure en façade. La protection était renforcée par d’imposants loquets fermés par de non moins imposants cadenas. Deux importantes poignées en fer forgé permettait de déplacer ces imposants coffres.

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SIEGES DE SALLES A MANGER ET SALONS
Jusqu’en 1920, les sièges de salle à manger, salons et fumoirs des paquebots étaient fixés au pont. Ils avaient un piètement en fonte, les sièges étaient pivotants parfois montées sur un excentrique pour faciliter la mise à table. Les assises en forme de galette pouvait être à double face, cannées d’un côté pour l’été, tapissées sur rembourrage de crin de l’autre côté. Afin d’être calé dan son siège dès lors où la mer est formée, les dossiers étaient profondément incurvés et très souvent pourvus de saillants accotoirs. Le bois employé était généralement de l’acajou. Les fauteuils étaient plus ou moins travaillés, motifs sur les pieds en fonte et sculptures sur les parties en bois et ce en fonction de la classe et du pont sur lequel ils étaient installés. Dans certaines littératures, ces sièges sont dénommés fauteuils de capitaine ce qui est une hérésie.
A partir de 1920, les armateurs firent très souvent appel aux meilleurs designers et ébénistes, pour leur dessiner et fabriquer du mobilier spécifique à chaque paquebot. Cette période de l'art déco fut prolifique à la conception de sompteuses pièces d'ameublement.

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CHAISES LONGUES DE PONT
Appelées Transat, ces chaises longues étaient réparties sur les ponts supérieurs des paquebots. Elles permettaient de se prélasser, ou de lire suivant la position que l'on donnait aux dossiers. Elles étaient fabriquées le plus souvent en acajou. Certains modèles avaient leurs assises et dossiers cannés. Les ferrures étaient en bronze. Elles étaient marquées au nom du bateau.

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TABLES DE SERVICE - BUTTLER TRAY
Les butler-trays ou tables de service étaient faites pour que serveurs ou majordomes servent le thé ou autres breuvages et collations. Ils ne furent pas seulement utilisés sur le pont des paquebots, ils l’étaient à l’origine dès lors ou on était servi en terrasse des jardins des manoirs et cottages. Le plateau avait des bords fixes ou rabattables pour éviter que, sur le parcours, ne puissent tomber les pièces du service. Dans les grandes maisons, Ils étaient en bois noble, acajou ou palissandre. Ils reposaient sur des pieds en X repliables pour faciliter le transport et la mise en place. Ces pieds étaient hauts, la préséance, en effet, voulait que nul serviteur ne se penche devant ses maîtres.

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ECRITOIRES DE VOYAGE - DE MARINE
Les écritoires sont des coffrets qui, une fois les deux parties ouvertes, forment un plan de travail incliné où il est alors aisé d’écrire. Elles renfermaient tout le nécessaire indispensable à l’écriture : papier, encrier, plumes et crayons. Les modèles les plus sophistiqués comportent en leur intérieur nombre de petits tiroirs et rangements à système et à ouverture parfois secrète. Elles pouvaient contenir de veritables necéssaires de dessin avec compas, tire-lignes, rapporteurs, pieds de roy ...
Il faut distinguer les écritoires de voyage qui sont en bois plaqués généralement des plus belles essences et ornées de somptueuses pièces de laiton, des écritoires de marine qui elles sont souvent moins luxueuses car utilisées dans des conditions plus difficiles et dans des milieux plus hostiles. Elles ne pouvaient être faites que de bois massif tel que l’acajou de cuba. Ces dernières sont beaucoup plus rares que les premières et ainsi les plus estimées et les plus recherchées. Nous nous permettons de rappeler que le mot écritoire est du genre féminin.

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MEUBLES DE CABINE
Jusque dans les années trente, quand les bateaux partaient à la casse, il n'était pas fait grands cas du mobilier de bord, quand il n'était pas facilement démontable. C'est pourquoi le mobilier de cabine, lits et armoires fixés de manière solidaire à la structre et au vaigrage, n'a pour ainsi dire jamais été récupéré. Ils sont donc aujourd'hui excessivement rares à trouver.
Il en va autrement pour les lavabos et secrétaires de cabine qui eux, fabriqués de manière industrielle et achetés auprès de sous-traitants, étaient boulonnés en dernier lieu, lors de l'aménagement des cabines. Ils ont donc parfois été démontés et de la sorte sauvegardés. Les lavabos de cabine étaient de petits meubles car petites étaient les cabines. ils comportaient en partie haute, cachée par un miroir et de petites étagères, une réserve d'eau en zinc, qui était remplie avec un broc par le personnel de bord. En partie médiane, un lababo en faïence monté sur un abattant qui ouvert permettait de se laver et qui, à la fermeture, permettait à l'eau de s'écouler dans un bac en zinc de récupération situé en partie basse qui lui aussi était vidé par le personnel du bord.
Ces lavabos sont de facture plus ou moins riche et ce en fonction de la classe de la cabine dans lesquels ils étaient installés. Ils sont tous généralement en acajou vernis. Robinets et pièces de quincaillerie en bronze chromé étaient généralement de très belle facture.

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MEUBLES DE PORT
Les meubles de port, malgré ce que leur appelation peut laisser supposer, ne sont pas, au sens propre du terme, des meubles de marine. Voir notre catégorie "Varia" - Chapitre "Meubles de port".

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Nautical and maritime items: Military chest, campaign chest, Nelson chest, sailor's chest, iron chest, writing box, camphorwood, mahognany, teak

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Commode secrétaire de bateau
Commode secrétaire de bateau en camphrier
Commode de bateau en teck
Commode de bateau en teck
Coffre de marin
Coffre de marin
Coffre en camphrier
Coffre en camphrier
Coffre dit de Corsaire - Nuremberg - Tolède
Coffre dit "de Corsaire" - Nuremberg - Tolède
Coffre de fer - Serrure et contre-plaque
Coffre de fer - Serrure et contre-plaque
Salle à manger de paquebot
Salle à manger de paquebot
Fauteuils pied fonte et lavabo de paquebot
Fauteuils pied fonte et lavabo de paquebot
Détail lavabo cabine de paquebot
Détail lavabo cabine de paquebot
Buttler-tray - table de service paquebot
Buttler-tray - table de service paquebot
Transat: Chaise longue de paquebot - Ecritoire de voyage
Transat: Chaise longue de paquebot - Ecritoire de voyage
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