ARTS & MARINE Antiquités - Objets Maquettes Bateaux Tableaux Peintres - antiquaire Saint Malo Bretagne Philippe NEVEU Expert en tableaux et Objets d’art – Antiquaire de marine à Saint Malo Bretagne France ACHAT VENTE : Antiquités, Objets d'art et marine, Tableaux et Peintures, Maquettes de bateau, Jouets - Saint Malo, Bretagne EXPERTISE Tableaux anciens, Objets d'art, Objets de marine (Biens mobiliers) Inventaire partage succession contrat assurance - Saint Malo Bretagne Saint malo - Dinard : Nautisme, marées, météo, régates, musées
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SOMMAIRE
FAIRE LE POINT
Faire le point consiste à connaître sa position (latitude et longitude) à une heure donnée. Cette position devait être connue très précisément.
Pour toute navigation, le premier point est celui du lieu d’appareillage. Position et heure sont connues de manière formelle. Jusque vers 1750, si la latitude pouvait être déterminée avec une certaine précision, la longitude était déterminée par comparaison entre l’heure de passage du soleil au méridien et celui du lieu d’appareillage.
En vue des côtes et ou d’amers remarquables, la position est déterminée en mesurant au compas de relèvement les azimuts de ce ou ces amers. Pour rappel, l’azimut est l'angle horizontal entre la direction d'un objet et la direction du nord.
En mer, hors de la vue d’un quelconque amer, la seule technique permettant de déterminer sa position relevait de l’observation des astres (soleil, lune et planètes) et des étoiles et de la mesure de leur hauteur, à savoir l’angle formé entre la direction de l’astre ou l’étoile et l’horizon à une heure déterminée. Le relevé des hauteurs se firent à travers les âges grâce à des outils de plus en plus performants : Bâton de Jacob, quadrant, astrolabe, octant, sextant et cercle à reflexion.

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Octants - Sextants - Cercles à réflexion
Les octants, les sextants, les cercles à réflexion, également appelés Cercles de Borda, sont des outils de mesure d’angle. Ils permettent de viser simultanément les deux directions dont on veut mesurer l’angle formé par celles-ci. La lecture de l’angle se fait sur un cercle, il peut donc alors être mesuré des angles de 360° ou sur une portion de cercle. 1/8ème de cercle soit 45° pour un octant - 1/6ème de cercle soit 60° pour un sextant. Les différentes parties constituantes de ces instruments évoluèrent avec le temps. Le corps ou châssis en ébène sur les premiers octants fut remplacé par le laiton. Châssis simple ou châssis double. La visée à pinnule fut remplacée par la visée à lunette optique. Le principe de gradation des limbes en ivoire puis en argent changea. Les verniers, loupes de lecture, système de réglage par vis simple ou micrométrique évoluèrent pour faire qu’à ce jour les octants et cercles à réflexion soient des appareils très précis. Leur utilisation se perd néanmoins au profit de l’utilisation des systèmes de navigation par satellite

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FAIRE ROUTE - NAVIGUER A L'ESTIME
Le point fait, il faut faire route et naviguer à l’estime avant que ne soit, ou ne puisse être pris, un nouveau point. Pour pouvoir estimer sa position à tout moment, il fallait, navigant grâce au compas dans une direction donnée, connaître, grâce au loch, la distance parcourue en un temps donné, en d’autre terme connaître sa vitesse sur l'eau.
Les relevés effectués lors de cette navigation étaient incertains du fait :
Des courants et de la dérive,
De la différence entre cap suivi et cap vrai, (Compas)
Des relevés périodiques de distances parcourue, (Loch)
De la différence entre vitesse réelle et vitesse mesurée,
De la difficulté qu'il y avait à connaitre l'heure et garder le temps. (Sablier, Chronomètre)

Le terme de navigation à l’estime tire donc son nom des incertitudes liées aux instruments et techniques de mesure. Chaque phase de navigation à l’estime pouvait durer plusieurs jours voir plusieurs semaines, un ciel couvert ne permettant pas de faire le point par relevé astronomique. Plus cette navigation à l’estime durait, plus le cumul de toutes ces erreurs pouvait avoir des conséquences fâcheuses voir dramatiques à l’approche des côtes et récifs.

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Compas de route - Compas de relèvement
Le compas de route est ni plus ni moins une boussole dont il est posé sur l’aiguille magnétique une rose des vents et dont le boitier et la cuve de protection sont adaptés à un usage maritime. Une "ligne de foi" matérialisée sur le boitier indique l’axe longitudinal du bateau. L’angle formé entre cette ligne de foi et la direction du nord est le cap suivi par le bateau. Afin de rendre les compas moins sensibles aux mouvements du bateau, les cuves furent montées à cardans, dispositif dont ne pouvait bénéficier les petits compas, tel les compas de doris.
Les premiers compas dans un premier temps à cuve sèche, furent remplacés par des compas à cuve liquide. Dans ce cas, l’équipage mobile magnétique baigne dans un mélange d’eau et d’alcool, qui ne peut geler. Cette technique permet en effet d’obtenir une meilleure sustentation de l’équipage mobile sur son pivot, d’en réduire l’usure et d’amortir les oscillations dues au tangage et au roulis.
Afin d’augmenter l’efficacité des compas et faire en sorte qu’ils soient plus directifs, il fallut augmenter l’effet magnétique et pour ce faire augmenter le poids de l’aiguille ou du barreau magnétique. Il fallut alors compenser ce surcroît de poids par une meilleure flottabilité. Cela fut réglé grâce à l'apport de flotteurs-tores solidaires de l’équipage mobile.
Les compas en habitacle sont de petites ou de grandes dimensions. Les habitacles généralement en laiton permettaient de mieux protéger le compas lui-même mais aussi d’adjoindre sur ses flancs des vérines à pétrole permettant d'avoir une lecture nocturne de la rose des vents.
Les compas sur fût se justifient dans la mesure où ils permettent d’avoir la rose des vents à hauteur de vue et de pouvoir procéder aux visées par alidade (Voir compas de relèvement). Ces compas se justifient aussi sur des bateaux à coque et structures métalliques. Ces compas sont alors équipés de deux boules de compensation et du tube de Flinders disposés sur le fût qui lui-même renferme des aimants verticaux et horizontaux de compensation.

Le compas renversé, plus communément appelé mouchard, suspendu au dessus de la couchette du capitaine, lui permettait, alors qu’il se reposait, de contrôler la route faite par son bateau et d’intervenir en cas d’erreur de barre.

Le compas de relèvement comme son nom l’indique permettait de procéder au relèvement d'azimuts. Il était "à main" ou fixe monté sur un fût. Les compas de navigation sur lesquels étaient montés des alidades permettaient de faire ces relèvements.

Etymologie L’origine du mot compas provient du fait que les roses des vents initialement réalisées manuellement étaient tracées à l’aide de compas.

Pour plus de détails sur les compas de route et les compas de relèvement : Voir dans la Catégorie "Le bateau et le bord" le chapitre Compas de navigation.

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Lochs
Les lochs permettaient de déterminer la distance parcourue par un bateau.
Les premiers lochs étaient faits d’une planchette de bois lestée retenue au bateau par un filin qui se dévidait d’une bobine le temps d’un sablier. Le loch était alors remonté, la longueur dévidée du filin mesurée. La vitesse était ainsi déterminée.
Il se généralisera par la suite, tels les modèles de marque Walker, les systèmes avec une hélice appelée poisson, reliée à une ligne sans torsion à un volant d’inertie puis à un compteur fixé au bateau. La distance parcourue était lue sur le compteur.
Certains modèles avaient leur propre compteur dans le poisson. Il était fréquent de perdre ces poissons et ce sur des hauts fonds mais aussi parce qu’ils pouvaient être attaqués par des animaux voraces tels les requins.

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Boites à cap
La boite à cap, également appelée Marque-cap, permettait de rappeler à tout moment au barreur la direction dans laquelle il fallait faire route. Cet instrument des plus élémentaires était néanmoins primordial alors que la fatigue pouvait s’installer et la vigilance diminuer lors des longs quarts parfois effectués dans des conditions de mer épouvantables.

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Tables de loch - Renard
La table de loch plus communément appelée "Renard" se présente sous la forme d'un petit tableau à la forme d'une rose des vents. Elle permettait en remplacement de la craie et du tableau noir de mémoriser avec des fiches les différents caps suivis par le bateau pendant une période de temps donné. Le déplacement d'un voilier navigant au gré des vents et des courants s"apparente au déplacement en tous sens d'un renard dont on suivrait la trace. Tel est l'origine de cette dénomination.

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L'HEURE A LA MER
Connaitre l’heure était nécessaire et primordial pour faire un point et naviguer à l’estime. Si l’observation du soleil à midi pouvait donner l’heure. Il fallait ensuite la conserver.
Pour préciser les choses, chaque minute d'erreur faite lors du calcul de la longitude conduit à une erreur sur la position ramené à l'équateur au maximum égale à 15 milles marin soit environ 28 km.

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Astrolabes - Nocturlabes - Cercles astronomiques
Si les astrolabes, utilisés en marine du 16 au 18ème siècle, permettaient de déterminer la hauteur du soleil à midi, les nocturlabes permettaient en visant l’étoile polaire de connaitre l’heure la nuit. Les cercles astronomiques permettaient d’être « astrolabe » et pendant toute la période diurne de donner l’heure.

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Cadrans solaires
Même si les cadrans solaires étaient emportés par les marins, ils ne pouvaient donner l’heure qu’à terre du fait qu’il fallait qu’ils soient posés sur un plan horizontal stable pour être efficient. Parmi les différents types de cadrans solaires, il faut noter : le cadran horizontal, le cadran équinoxial ou équatorial, le cadran dyptique dit cadran de Nuremberg.

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Sabliers - Chronomètres
Avant que les montres et chronomètres de marine n’existent il y eut les sabliers. Ils étaient calibrés pour que le sable qui était en réalité de la coquille d’œuf calcinée et broyée, s’écoulent dans un laps de temps donné. Ils permettaient de mesurer un intervalle de temps. Les sabliers d’une, de deux ou quatre heures étaient retournés, le sable écoulé, sans arrêt. Ainsi était conservé l’heure sur les bateaux. Les sabliers de plus petites durées, 1 à 5 minutes, permettaient par exemple de faire des relevés de loch.
Les chronomètres, créés à la fin du 18ème siècle pour permettre de déterminer la position du bateau et plus particulièrement la longitude, permirent de donner l’heure et de conserver le temps. La navigation s’en trouva dès lors grandement facilitée et améliorée.

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VOIR AU LOIN
En matière de navigation il faut parer les dangers à temps, repérer à distance les ennemis, identifier de manière formelle les amers. Voir au loin est une nécessité qui relève de la sécurité.

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Longues-Vues - Jumelles
Les premiers instruments de vision furent les lunettes à tirages appelées aussi longues-vues. Plus elles étaient longues, meilleur était leur grossissement mais moins bon était leur champ. L’observation à bord d’un bateau soumis aux mouvements de la mer était alors très difficile à faire voire quasiment impossible. Au milieu du 18ème siècle la découverte de l’achromatisme des systèmes dioptriques permit de réaliser de grands progrès et de faciliter l’utilisation de ces longues-vues. A la fin du 18ème, d’énormes progrès furent effectués quant au polissage des lentilles ce qui améliora d’autant la qualité de vision. Le corps des longues-vues était dans les premiers temps en carton recouvert de vélin ou de galuchat, puis en bois vernis et enfin en laiton gainé ou non de cuir. Elles furent à simple, double, triple, quadruple ou quintuple tirage.
Au milieu du 19èmesiècle apparurent les paires de jumelles. Si l'utilisation des longues vues étaient un art en soi, l’utilisation des "jumelles" était moins périlleuse et acrobatique que l’utilisation de longues-vues. Jumelles et longues-vues cohabitèrent jusqu’à l’invention, à la fin du 19ème siècle, des jumelles à prisme. Champ et grossissement furent accrus pour un encombrement réduit.

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TOPOGRAPHIE - HYDROGRAPHIE
L’hydrographie comportait la levée des cartes. Pour procéder aux relevés d’azimuts, et mesures nécessaires à l’établissement des cartes, furent utilisés les appareils initialement propres à la navigation tel que les octants, sextants et cercles à reflexion mais aussi certains appareils qui étaient eux spécifiques à la topographie: Boussoles d’arpentage, Cercles d’arpentage, Boussole d’inclinaison, Graphomètre et Théodolites.

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Graphomètres
Equipé d’une boussole, le graphomètre était constitué de deux pinnules solidaires d’une demi-couronne graduée au centre de laquelle était fixée une alidade comportant deux pinnules à ses deux extrémités. Les graphomètres permettaient de faire des mesures d’angles sur le seul plan horizontal. Ils furent remplacés au début du 19ème par des cercles répétiteurs puis par des théodolites.

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Théodolites
Cet instrument de pure géodésie permettait de prendre simultanément des mesures sur les deux plans horizontal et vertical. Il était équipé d’une lunette optique permettant de faire des visées d’une grande précision. La précision des ces appareils a évolué avec le temps, ils sont toujours utilisés de nos jours.

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REPORTER LE POINT - DRESSER LES CARTES
Si la qualité des relèvements était important, les reports de ces relèvés sur le papier devait être des plus précis. Les compas à pointes sèches, les rapporteurs, les règles parallèles à rouleau ou à développement et plus tard les stimographes furent parmi les instruments de dessins les plus utilisés afin de reporter le point ou de dresser les cartes marine.

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METEOROLOGIE MARITIME
Prévoir le temps relève de l’observation du ciel, des nuages, de la mer, du comportement des oiseaux de mer mais nécessite aussi de connaitre au mieux les variations de la pression atmosphérique, les variations de la température de l’air et de la mer ainsi que les variations de la vitesse du vent.

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Baromètres - Barographes
Ces instruments mesurent la pression atmosphérique. Le suivi des variations de la pression atmosphérique était l’une des informations qui permettait de prévoir le temps futur et d’anticiper sur la route à suivre et les voilures à établir. Appelé « sorcier » par les marins, les « baros » étaient l’objet de soins très attentifs. Les premiers modèles, à colonne de mercure, étaient suspendus soit à un simple anneau, puis plus tard monté « à la cardan ». Les évolutions furent nombreuses afin de parfaire la mesure de cette donnée capitale pour les marins.
S’ensuivirent des modèles à capsule qui fonctionnaient en mesurant, tout en l’amplifiant, la déformation, sous la pression exercée, d’une capsule métallique sous vide. Il y eut donc les baromètres anéroïdes, puis fonctionnant sur le même principe les Baromètres enregistreurs, appelés également barographes, qui permettaient d’enregistrer sur une feuille de papier montée sur un cylindre tournant sur lui-même grâce à un mécanisme d’horlogerie les variations de pression dans le temps.

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Anémomètres
La vitesse du vent était mesurée par des anémomètres à main. Les premiers comportaient un rotor et un compteur gradué en mètres par secondes ou suivant l'échelle de beaufort. Présenté face au vent pendant le temps d'un sablier, on en déduisait la vitesse du vent. Plus tard, il fut adjoint, en remplacement de l'utilisation du sablier, un compte seconde, mécanisme d'horlogerie, facilitant d'autant plus la mesure.

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SPHERE - PLANETAIRE - GLOBE - NAVISPHERE
Les sphères armillaires sont les premières représentations en volume du système stellaire. Elles étaient constituées d’anneaux ou armilles et plaçaient suivant Ptolémée la terre au centre de ce système. La découverte de Copernic au début du 16ème siècle modifia cette vision des choses et replaça le soleil au centre du système solaire et ses planètes dont la terre à leur place.
Les planétaires généralement réalisés au titre de l’enseignement et de la compréhension du système solaire représentaient les planètes et la lune satellite de la terre en mouvement. Ils pouvaient être mus manuellement ou mécaniquement via un système d’horlogerie.
Les globes terrestres apparurent à la fin du 15ème siècle. Leur cartographie évolua durant les siècles en fonction des découvertes, des géographes, des cartographes et aussi du savoir faire des éditeurs et imprimeurs. Les globes miniatures dans leur boite à la forme d’une sphère pouvait facilement être transportés en voyage.
Les globes célestes représentant la voute céleste, s’ils purent être d’intérieur appariés généralement avec leur globe terrestre, eurent une réelle fonction dans l’art de la navigation. A l'usage maritime, ils portent alors le nom de navisphère et sont plus communément appelés « Tête de veau » du fait de leur surface lisse de couleur blanchâtre comme celle des têtes de veau au front bombé à l’étal des bouchers.
Nous nous permettons de rappeler, puisqu'il est souvent fait l'erreur, qu'un planisfère est la représentation plane d'une sphère , ce ne peut donc pas être un globe.

Voir aussi dans la catégorie "Livres, photos, affiches" le chapitre Portulans - Cartes de marine,

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Datation des Globes
Le nom des géographes, cartographes, éditeurs figurant dans des cartouches portés sur le globe lui même permettent de connaitre la période durant laquelle ces globes ont été fabriqués. L'étude de la géographie politique reportée sur les globes permet d'affiner leur âge. Ci-après ces quelques dates permettent d'évaluer très facilement l'age d'un globe produit au 19 et 20ème siècle. S'il le fallait, une étude plus approfondie permettrait d'en déterminer au plus près l'âge exact.

1814 - l'Ile de France devient l'ile Maurice.
1819 - Création de la république de Colombie.
1825 - Naissance de la Bolivie.
1830 - La Grande Colombie devient l'Equateur.
1837 - Les Malouines deviennent les Falkland.
1844 – Création de la Républiques Dominicaine.
1847 - Fondation du Liberia.
1857 - La Russie d'Amérique devient l'Alaska.
1863 - Création de la Roumanie.
1869 - Ouverture du canal de Suez.
1871 - Création de l'Empire d'Allemagne.
1871 - La France perd l'Alsace et la Lorraine.
1887 - Fondation de l'Union Indochinoise française.
1893 - Ouverture du canal de Corinthe.
1899 - Création du Koweït.
1904 - Création de l'Afrique Occidentale française.
1908 - Le Congo devient Belge.
1910 - Création de l'Afrique Equatoriale française.
1914 - Ouverture du canal de Panama.
1916 - Proclamation d'un Royaume de Pologne.
1919 - L'Alsace et la Lorraine rattachées à la France.
1920 - l'Irlande est divisée en Ulster et Eire.
1922 - Création de l’Arabie Saoudite.
1923 - La Russie est baptisée URSS.
1926 - Création du Liban.
1932 - Création du Royaume d'Arabie Saoudite.
1939 - Le Siam devient la Thaïlande.

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Baromètres de marine à colonne de mercure montés à la cardan
Baromètres de marine à colonne de mercure montés à la cardan
Sablier monture en ivoire - Montre, baromètre et barographe sous coffret
Sablier monture en ivoire
Montre, baromètre et barographe sous coffret
Cercle à réflexion - Astrolabe - Baton de Davis - Octant à pinnule
Cercle à réflexion - Astrolabe - Baton de Davis - Octant à pinnule
Barographe - sablier
Barographe - sablier
Paire de jumelles - Longue-vue - Téléscope - Binoculaire (sémaphore ou passerelle)
Paire de jumelles - Longue-vue - Téléscope
Binoculaire (sémaphore ou passerelle)
Globes terrestres - Globe céleste - Navisphère (Tête de veau)
Globes terrestres - Globe céleste - Navisphère "Tête de veau"
Règles parallèles - Graphomètre à pinnule
Règles parallèles - Graphomètre à pinnule
Théodolite - Pied de Roy
Théodolite - Pied de Roy
Globe céleste Fortin - Celestrial globe Fortin Delamarche
Globe céleste FORTIN - Celestrial globe FORTIN
BLOUD cadran solaire ivoire Dieppe
Charles BLOUD Cadran solaire en ivoire Dieppe
Planétaire Copernicien avec Tellurium DELAMARCHE
Planétaire Copernicien avec Tellurium - DELAMARCHE
Cadran solaire à l'oiseau de type Butterfield - Bion, Langlois
Cadran solaire à l'oiseau de type Butterfield
Fabricants: Langlois, Bion, ...
Sphere armillaire ptolemaïque Delamarche
Sphere armillaire ptolemaïque Delamarche
Cadran solaire universel équinoxial équatorial
Cadran solaire universel équinoxial équatorial
Globe de poche pocket globe Lane Minshulls
Globe de poche - pocket globe - Lane, Minshulls
Compas de proportion Pied de Roy Butterfield
Compas de proportion de type Pied de Roy - Butterfield
Astrolabe arabe araignée tympan maghrébin
Astrolabe arabe vue de l'araignée et tympan - maghrébin
Tellurium globe terre lune soleil Lebègue
Tellurium globe terre lune soleil - Fabricant Lebègue J.L.&Co
Diptyque Cadran solaire en ivoire dieppois
Diptyque Cadran solaire en ivoire dieppois
Globe terrestre terrestrial Lapie Bastien Ainé
Globe terrestre terrestrial globe - Lapie - Bastien Ainé
Compas - Octant - Sextant - Globe terrestre - Globe céleste - Navisphère - Sablier - Loch
Compas - Octant - Sextant - Globe terrestre - Globe céleste - Navisphère - Sablier - Loch